La radio comme passion à Atok

Actualité mise à jour le 28 Mai 2018

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Publié initialement le 10 Mai 2018


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La radio comme passion à Atok

Dans une radio communautaire, chaque voix compte. Cette saillie assez saisissante est le fruit de l’entretien nourri qui a eu lieu le 14 décembre 2017 entre l’équipe du PNDP en charge du projet radio communautaire et les populations locales. Comme c’est rarement le cas, la commune d’Atok détient un atout de poids : son Maire, Dieudonné Day Zal, grande voix de la CRTV, en retraite, reconverti dans le développement local dans son village. Une élite de poids pour implémenter la radio communautaire que caressaient les populations longtemps, et surtout lorsque leur fils officiait à la CRTV. Le comité de gestion de la radio et le staff se sont voulu bien intéressé à ce que le projet prenne corps aussi vite. Mais, comme partout, il ne suffit pas d’une volonté pour pouvoir tenir le pari. Il faut de l’abnégation, de l’endurance et de l’investissement collectif. Puisqu’il s’agit d’une radio communautaire, l’effort collectif est requis. Et plus encore, lors de l’établissement des bases qui devront porter le projet des années encore dans le vent de la présence effective sur les ondes.

Car, la radio, permet de raccourcir les distances entre les peuples. Comme l’ont fort opportunément relevé les membres du comité de gestion, la radio va raviver la flamme du sentiment d’appartenir à une même communauté. Et surtout la grande communauté nationale, au travers des informations qui seront relayées par les journaux parlés du poste national. Mais pour mener à bien ces attentes, il importe de mettre en place un dispositif pérenne et préserver les équipements chèrement acquis. Fort heureusement de toutes les 12 nouvelles radios créées par le PNDP dans la cadre du projet radio communautaire, la radio communautaire d’Atok dispose d’une autre pépite, Moyeka, un ingénieur de travaux et de télécommunication, une véritable matière grise pour la radio. Un avantage qui peut également s’avérer un inconvénient si on ne prend pas en compte « l’appel du plus offrant ». Le comité de développement devra de ce point de vue travailler à « fixer » son staff grâce à un salaire stable et permanent, véritable gage du maintien du personnel. Ainsi, les problèmes de développement local pourront bien être poursuivis pour le bien-être de la communauté… tous ensemble.
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