Actualité mise à jour le
-Publié initialement le 14 Jan. 2021
Projets sur financements IDA 18
L’exécution effective dans six communes à l’Est
Après leur notification, les prestataires en charge ont directement
entamé les travaux pour livraison au plus tard à fin mars 2020.
Les choses sont allées très vite
s’agissant des projets inscrits sur le financement IDA 18 dans la région
de l’Est. En effet, après le lancement de ce projet, sur financement de la
Banque mondiale, en faveur des zones impactées par la présence des réfugiés, le
1er septembre dans la ville de Mandjou, département du Lom-et-Djerem, la
coordination régionale du Programme national de développement participatif pour
l’Est s’est immédiatement mise au travail. Notamment pour traduire dans les
faits cette volonté du gouvernement, rendue possible grâce au concours de son
partenaire technique qu’est la Banque Mondiale.
De fait, 06 des 10 communes
retenues pour en bénéficier dans la région de l’Est ont été saisies par des
correspondances écrites. L’objectif était de leur demander de fournir, très
rapidement, à partir de leur banque de projets, ceux déjà maturés pouvant être
retenus dans ce cadre. Ces projets maturés ont finalement été retenus sous
l’expertise du PNDP.
Priorité à l’éducation
Dans la foulée, le 15 octobre
2020, les maires ont été invités à signer les conventions de financement y
relatives. Il s’agit des communes de Garoua-Boulaï, Ngoura, Mandjou
(Lom-et-Djérem), Ouli, Kette et Kentzou (Kadey). Et aussitôt, les diligences
administratives et les procédures nécessaires ont été engagées. Au point où des
projets ont été déjà attribués. Des
projets qui font la part belle à 90 % au secteur éducation, l’Est étant
une zone d’éducation prioritaire, combinée bien entendu, à la pression forte
liée au flux des enfants réfugiés qui sont inscrits à l’école de divers cycles.
«?Parmi les marchés qui sont attribués, nous avons 32 microprojets
à réaliser dans les six communes pour un montant de plus de 496?millions FCFA.
Les prestataires sont sur le terrain?», a indiqué Claudine Ashetkuemun,
coordonnatrice régionale du PNDP. D’après elle, tous ces projets sont en cours
d’exécution, les ingénieurs et les contrôleurs suivent leur exécution, afin que
la qualité des ouvrages soit garantie.
Ce que confirme Mme la
coordonnatrice du PNDP-Est, qui a mobilisé ses collaborateurs dans ce sens,
pour que les bénéficiaires, qui sont les populations, soient satisfaits sur
toute la ligne. «?Nous sommes dans la
phase du suivi. Le suivi de l’exécution de ces marchés est fait par les
ingénieurs de l’Etat qui ont des contrats programmes avec les communes et
le PNDP?», a-t-elle révélé. Selon le cahier de charge, la livraison de ces
chantiers de la première phase interviendra au plus tard fin mars 2021.
«?Ces projets seront livrés d’ici fin mars?»
Claudine Ashetkuimun, coordonnatrice
régionale du PNDP pour l’Est.
«?Je dois dire que 90 % des projets
en cours d’exécution concernent l’éducation. Il s’agit notamment des salles de
classe, des points d’eau et des logements d’astreinte. Nous avons donc signé
des conventions avec les six maires. Elles reposent sur le financement. Faut-il
le souligner, nous avons deux types de convention, Ã savoir la convention de
cofinancement et la convention de financement. Mais pour le cas d’espèce, il
s’agit d’une convention de financement. Parce que les projets IDA 18 sont
financés à 100 % par le PNDP. La commune n’a pas d’apport financier.
Maintenant, dans l’exécution des projets, la commune a le devoir de mettre Ã
disposition le site pour l’exécution du projet, elle a le devoir de faire aussi
un suivi de proximité, de faciliter l’exécution du projet sur le terrain. Le
PNDP également a un droit de regard. Il doit donc se rassurer que le projet est
exécuté selon les règles de l’art. Chaque partie à un travail précis à faire.
Le but est qu’il n’y ait pas de goulot d’étranglement de l’un ou l’autre côté.
Donc, la durée des contrats de prestataires va de quatre à cinq mois. Ils ont
été notifiés fin novembre. En principe, d’ici fin mars, tout sera livré. Mais
il y’a des prestataires qui sont plus rapides, et pourraient livrer le projet en
deux moins. Quoiqu’il en soit, d’ici fin mars, toutes les salles de classe, les
points d’eau, les logements d’astreinte seront achevés et réceptionnés. De
notre côté, nous mettrons tout en œuvre, pour que ces projets soient exécutés
selon les règles de l’art. Pour le suivi, nous nous appuyons fortement sur les
ingénieurs de l’Etat qui nous accompagnent. Ils font un suivi permanent.
Ensemble, nous allons accompagner les prestataires pour que tout soit fait dans
les délais et selon les normes. Nous demandons aux maires de faire un suivi de
proximité, de signaler d’éventuelles difficultés. Pour les perspectives, nous
sommes actuellement en pleine maturation des projets. D’ici la fin de l’année,
ils seront validés par l’ingénieur de l’Etat. Nous sommes donc mobilisés.?»