Actualité mise à jour le 20 Août 2018
-Publié initialement le 18 Août 2018
« Avoir
faim de changement », tel est l’un des slogans fort émis par le Dr Randall
Hoag au cours de la formation qui a réuni les maires et divers acteurs
communautaires impliqués dans la mise en œuvre des solutions endogènes du PNDP.
Le 08 août 2018, a marqué
le démarrage effectif d’un périple qui a conduit le Dr Randall Hoag dans
plusieurs régions du Cameroun à l’effet de présenter l’approche coréenne de
changement social appelée ‘’’’Saemaul Undong’’’’. A l’invitation du PNDP, le Dr
Randall, directeur de l’école Canaan global leadership center, est venu animer
un séminaire de renforcement des capacités des leaders communautaires et
communaux à la mise en œuvre des solutions endogènes. Pendant 10 jours, dont 09
sur le terrain, l’Expert a pour mission de présenter et matérialiser l’approche
qui a contribué à faire de la Corée du Sud un pays prospère.
En effet, lorsqu’on revient des dizaines d’années en arrière, on retrouve « une Corée du Sud avec une campagne peu développée, rapidement transformée en campagne de pays industrialisé », auteure d'un article sur le sujet. Des années plus tard, c’est un pays ultra modernisé qui se présente à la face du monde, grâce entre autres, à une approche « Saemaul Undong ». Il s’agit d’un mouvement de développement communautaire qui vise à améliorer la vie économique, sociale et culturelle des citoyens, ainsi que leur environnement à travers l’apprentissage de bonnes manières, des valeurs du travail, de la coopération, de l’autonomie, de même qu’une participation active et volontaire des membres de la communauté ».
Une démarche qui épouse
la volonté du Programme National de Développement Participatif (PNDP) de
poursuivre activement la mise en œuvre des solutions endogènes au sein des
villages constitutifs de chaque commune du Cameroun. Issues de la démarche de
planification qui permet d’aboutir à l’élaboration du Plan Communal de Développement
(PCD), les solutions endogènes constituent les réponses immédiates apportées
par les populations locales aux problèmes qui se posent au sein des communautés. Cela va
de la question simple du désherbage des abords des routes rurales, en vue d’améliorer
la visibilité des conducteurs, à la construction des écoles ou des points de
passage en matériaux provisoires, pour désenclaver les bassins de production,
en passant par le développement de l’économie locale, pour ne citer que ces
aspects. Il s’agit en somme de la participation pleine et entière des
populations à la base, par la mise en œuvre de solutions pratiques et rapides
pouvant être complétées par l’apport, tant du gouvernement que de divers
acteurs, notamment les élites, la diaspora etc.
Quand on sait que les
zones rurales coréennes doivent leur succès à un changement radical de
mentalités porté par des slogans forts à l’instar « du travail, du service
et du sacrifice » qui doit se faire pour les autres d’abord, on comprend
aisément que le PNDP, engagé dans sa troisième phase de pérennisation et de
consolidation des acquis, s’appuie sur la méthode appliquée au centre de
formation Saemaul Undong, basé dans la cité de Seongnam, à la périphérie de
Séoul, capitale de la Corée du Sud, dans le Sud-Est asiatique.