Actualité mise à jour le
-Publié initialement le 31 Mai 2018
Au-delà du volet protocolaire lié aux audiences
chez le Ministre de l’Administration du Territoire et son Secrétaire Général,
la délégation camerounaise, présente en Guinée-Conakry du 13 au 19 mai 2018,
est allée toucher du doigt la mise en œuvre concrète des réalisations du
Programme d’Appui aux Communautés Villageoises (PACV) dans ce pays. Une visite
rendue possible grâce à la plateforme d’échanges et de partage d’expériences,
mise sur pied par la Banque mondiale, entre programmes de développement
participatifs intervenant dans 03 pays africains – Cameroun-Guinée-Conakry-Sénégal.
De nombreuses articulations ont meublé le
séjour de la délégation camerounaise en Guinée-Conakry. Une visite de courtoisie
a été rendue au Gouverneur de la Région administrative de de Labé, ainsi qu’au Préfet
de céans. Les échanges ont porté sur l’apport du PACV dans le développement des
localités du Gouvernorat et du département.
Les communes rurales de Hafia et de Popodara
ont accueilli la mission camerounaise. La première qui est une commune rurale
ayant bénéficié de l’intervention du PACV depuis 2011, fait partie des communes
pilotes dans lesquelles le Budget Participatif (BP) est mis en Å“uvre. La rencontre
avec les acteurs et bénéficiaires de la Commune Rurale de Popodara a été
l’occasion, d’apprécier la mise en œuvre du Suivi-Evaluation Participatif (SEP)
et l’utilisation du BP pour la réalisation du budget de la commune. Tous ces
échanges ont permis d’apprendre de l’expérience d’un Programme comme le PACV,
en matière de décentralisation et de développement local.
A retenir, entre autres, la démarche de
mutualisation des communes en Guinée-Conakry est une démarche d’intercollectivité,
mise en place lorsque plusieurs communes d’un même territoire partagent un
projet commun. Si au Cameroun par contre, on parle d’intercommunalité pour
évoquer le regroupement des communes, il reste que la manière de faire est
presqu’identique.
Au terme de ce voyage d’échanges, on note la forte
similitude au niveau du PACV et du PNDP dans leur mode opératoire en matière
d’accompagnement des communautés. On retient aussi que le Suivi évaluation
participatif (SEP), tel que développé dans le cadre du PACV, permettrait
d’améliorer les interventions du PNDP, qui s’est engagé au cours de sa
troisième phase à densifier l’engagement citoyen à travers l’accompagnement Ã
la mise en œuvre des solutions endogènes.