Actualité mise à jour le 15 Mai 2018
-Publié initialement le 15 Mai 2018
Y a-t-il un modèle unique
ou unifié de coopération décentralisée Nord /Sud ou Sud/Sud ? Quelles
peuvent être les pistes possibles pour permettre une coopération décentralisée
porteuse pour les Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) camerounaises ?
Des questionnements et
bien d’autres qui ont jailli à l’IRIC autour du thème « Quelle coopération
décentralisée pour une émergence réussie du Cameroun en 2035 ? ». Aux
côtés des enseignants Pascal Messanga Nyamding, Mbida Remy, Mandjen Yves, les
experts Ntye Ntye Samuel, représentant du FEICOM et Nkami Georges, Spécialiste
Socio-environnemental du PNDP, ont brossé l’état des lieux de la coopération
décentralisée au Cameroun, face à un auditoire dense composé des étudiants du
master Coopération Internationale,
Action Humanitaire et Développement Durable de l’IRIC et de certains Maires.
Cette
rencontre a permis de poser un regard critique sur la coopération décentralisée, ressortir l'implification forte de l'Etat, à travers ses structures d'intervention, outiller les magistrats
municipaux et les étudiants, afin qu’ils puissent avoir des arguments pour
promouvoir les collectivités territoriales décentralisées.
Pour Georges Nkami, il
s’agit de travailler à donner des ingrédients qui assureront un partenariat gagnant-gagnant pour la valorisation des actifs du terroir. C’est ce à quoi s’attèle
le PNDP depuis sa 1ère phase de mise en œuvre en 2004. Grâce,
entre autres, à l’élaboration des Plans Communaux de Développement (PCD), véritable
boussole pour la commune, l’informatisation de la gestion comptable et
budgétaire à travers le progiciel Sim_ba, la mise en place d’instruments pour l'engagement citoyen, avec des enquêtes de satisfaction comme le Scorecard ou
encore le mécanisme de gestion des plaintes à travers le numéro vert 8567. « L’assemblage
de ces outils permet de s’inscrire dans la bonne gouvernance, idéale et utile pour la coopération décentralisée » a tenu à souligner Georges Nkami.